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L'Histoire Géographie Le Patrimoine Un patrimoine historique à
sauvegarder
Le peu d’intérêt accordé
aux traces anciennes laisse croire à l’inexistence ou presque d’un patrimoine
archéologique et historique dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Pourtant, à
travers cette région, il existe, toutefois, quelques vestiges de valeur
historique ou architecturale et dont l’origine remonte à l’ère coloniale
datant entre 1846 et 1890. Pourtant, on est tenté de se demander dans quelle
situation se trouvent les rares vestiges historiques ou archéologiques que
recèle la région. Le constat établi par les services concernés fait ressortir
la gravité des actes de vandalisme et de dégradation qu’avaient subi ces
différentes structures anciennes qui pourraient être répertoriées comme un
patrimoine à protéger et des sites à visiter. Ces sites archéologiques ou
historiques ont été soit laissés à l’abandon et se trouvent en mauvais état,
soit transformés pour d’autres usages, déplore-t-on. Au niveau de la wilaya
de Sidi Bel-Abbès, on inventorie neuf châtelets dont deux en état de
dégradation et l’un d’eux, actuellement occupé par la direction des douanes,
servit de résidence à Napoléon III. Le reste de ces châtelets se trouvent
soit en mauvais état, soit occupés par des organismes ou autres. Il existe aussi deux
anciennes mosquées, datant de plus d’un siècle, toujours en activité et qui
nécessitent également une prise en charge pour les sauvegarder. D’autre part,
la wilaya de Sidi Bel-Abbès compte cinq églises dont trois d’entre elles ont
été transformées en mosquées. Les deux autres églises, l’une à Aïn El-Berd /
est sert de logis à des familles et la seconde est en état d’abandon, lit-on
dans un rapport élaboré par l’inspection de l’environnement, dans le cadre du
débat sur le patrimoine archéologique. D’autre part, il existe deux écoles
datant du 19ème siècle, à l’image d’El Médersa dans la cité Mekerra et celle
de l’école située dans la commune de Bélarbi qui date de 1890 et qui est
actuellement occupée par un organisme de sécurité. Selon certaines
informations, beaucoup de ces anciennes structures, notamment les châtelets,
étaient de conception et de construction telles qu’ils pourraient servir
aujourd’hui pour le tourisme. Malheureusement, ce
«petit» patrimoine demeura à l’abandon, en l’absence d’une véritable prise en
charge mais aussi de culture de la sauvegarde et de la revalorisation de ce
genre de patrimoine. A signaler aussi que la région compte des sites naturels à
l’image de quelques grottes dont une située dans la région de Boukhanéfis
mais inexploitée et deux autres grottes à El- Hasaïba dans la daïra de Moulay
Slissen, avec l’existence d’une source dite d’Aïn Left. Des cavernes
méconnues du grand public et qui demeurent, jusqu’à l’heure, non classées. |